L'école buissonnière

 

Avril 2002      

Questions/Réponses avec le collége de Cosne     

Concernant les langues à présent, voici notre petite contribution :

Au Brésil, c'est le portugais, au Chili, l'espagnol, idem sur l'île de Pâques (chilienne) où quelques anciens parlent encore le pasquouan.

A Tahiti, on cause français et tahitien, le marquisien étant légèrement différent. En Nouvelle-Zélande, english of course but maori aussi pour les indigènes restant atachés à leur ancienne culture.

Aux îles Vanuatu, les gens parlent le bichlama, un mélange d'anglais, français et langue locale (un peu comme aux Antilles le créole).

Australie : anglais encore. Indonésie : l'indonésien, cela va de soi, avec des variantes selon les îles. Hong Kong, c'est anglais (y'en a marre!) et de plus en plus, depuis 1997, le chinois.

En Thaïlande, ils parlent thaï et souvent rien d'autre car le Siam n'a jamais été colonisé. Au Vietnam, le vietnamien s'impose et au Népal le népalais.

Inde ? l'hindi et souvent l'anglais (ils ont eu les British sur le dos plutôt longtemps). Mais dans certaines provinces, cela varie : bengali au Bengale (Calcutta), cashmiri au... Cashmire,

pendjabi au... Pendjab et cingalais à Ceylan, mais aussi tamoul, télougou etc... Ici, en Tanzanie, c'est le swahili : "jumbo" veut dire bonjour et "hatari", danger...

La suite au prochain épisode...

Concernant à présent les traditions culinaires, vous êtes durs !! Il y en a un paquet, mazette !

Disons que l'on va en retenir un par pays, le plus typique ou celui qui nous reste en mémoire.

En Amérique du sud, on a adoré les churascaria, des restaurants où pour un prix forfaitaire, vous pouvez manger autant de viande grillée au bbq que vous voulez : bœuf, poulet, mouton, abats, etc... Sur la table, chacun a un petit panneau vert d'un côté, rouge de l'autre. Vert veut dire : j'en veux encore, rouge, stop, je craque.

Il y a aussi le plat national du Brésil : la féjoada (attention, on ne garantit pas les orthographes).

Ca, il faut s'accrocher, c'est un ragoût de poumons et d'abats de bœuf avec des haricots et de la polenta (farine de maïs)qu'on a laissé bouillonner un certain temps (quelques semaines).

En Polynésie, il y a bien sûr le poisson à la tahitienne : filet cru ayant mariné dans le jus de citron et le four marquisien (toutes sortes de victuailles cuites à l'étouffée dans des feuilles de bananier sur des pierres volcaniques portées au rouge) le tout recouvert de terre.

(pour plus de détail, lire sur notre site la préparation racontée en détail à l'épisode Marquises).

En Nouvelle-Zélande, comme en Australie, ils ont été contaminé par la malbouffe américaine. Exemple : l'assiette du camionneur, lunch (repas de midi) typique : dans une même assiette on trouve entassés les uns sur les autres : oeufs au plats, spaghettis archi-cuits, bacon, frites, toast, fromage fondu, tomates, poisson pané, etc.

Le tout baignant dans l'huile et recouvert de ketchup.

Des Vanuatu, nous aurons surtout retenu le crabe de cocotier. Un crabe de terre plus gros qu'un poulet, assaisonné d'épices diverses et cuit dans son jus. C'est un pur régal si on aime ce genre de bestioles et les plats un peu relevé.

En Indonésie, la spécialité, c'est le satay : de fines brochettes de porc ou poulet enduites d'une sauce à base de cacahuètes épicée, servies avec du riz blanc et des légumes émincés crus (carottes, concombre etc) baignant dans une sauce vinaigre.

Toute la joie gustative vient de l'alternance entre les bouchées chaudes et relevées (brochettes) et les bouchées fraîches et piquantes, désaltérantes. Avec un retour à l'état neutre offert par le riz blanc. C'est excellent.

Dans toute l'Asie, les plats de base de la cuisine chinoise se retrouvent sur les cartes des restaurants ou bien sont servis dans les gargottes de rue : nouilles ou riz sautés dans lesquels on trouve toutes sortes d'éléments différents : légumes, oeuf, petits morceaux de viande, poisson, crevettes, etc.

L'autre grand classique, c'est le curry (épice au goût particulier). Nous on pratiquait principalement le curry jaune, moins relevé en piment : poulet ou mouton dans une sauce épaisse et accompagnés de légumes.

Il ne faut pas négliger non plus, le riz gluant, cuit à la vapeur et qui colle, on le prend à la main, c'est une sorte de chewing-gum de riz très bon, un peu sucré.

Dès que l'on est au bord de la mer (Thaïlande et Inde surtout, on se régale de manière toute simple : crabes, poissons, énormes crevettes et calamars simplement jetées sur le grill, salés poivrés et accompagnées ou non d'une sauce à l'ail.

Le plat symbole de la Thaïlande, où l'on mange très bien mais qui bat les records de piment, c'est la Tom Yam soupe : soupe de crevettes à la citronnelle. Ca, c'est un régal absolu.

Toute la cuisine vietnamienne est délicieuse et, comme la française, basée sur les sauces. Il ne faut pas rater le Phö, la soupe nationale où se mêlent dans un bouillon style pot au feu, morceaux de viande, légumes, champignons, tripes et nouilles, boulettes inqualifiables, coriandre, pâtes de riz, etc.

Au Népal, la viande est rare. Le plat de base est le dahl, soupe de lentille qu'on adore la première fois et qu'on ne peut plus voir en photo au bout de trois jours.

L'Inde eh bien ce sont des plats aux mille saveurs où l'on est bien incapable de dire quelle viande on mange et avec quoi elle a été assaisonnée et c'est parfois mieux ainsi : des curry en tous genres, servis avec un nombre impressionnant de "pain différents" : galettes de farine de blé, maïs, pois chiche, molle ou craquante.

En revanche, on trouve partout d'excellent yaourt à boire, les lassi que l'on prendra salés ou sucrés parfumés à tel ou tel fruit ou non (c'est leur milk-shake à eux).

La gastronomie du Kerala, sud de l'Inde nous a impressionné : on vous sert sur une feuille de bananier de petits tas de légumes revenus dans des épices différents, de la banane frite, du riz blanc épicé ou non, du poisson, du kurd (yaourt) salé agrémenté de concombre ou autre, de la noix de coco râpée mêlée à des légumes inconnus ici, des épinards aux zestes de fruits, etc.

Certaines pyramides sont recouvertes de sauce curry, d'autres non. Le but du jeu est de malaxer tout cela avec les doigts (manger avec des couverts est très impoli là-bas !) et d'engloutir tour à tour ces petits tas au gré de sa fantaisie. Si ce n'est pas trop pimenté c'est délicieux.

En Tanzanie, pays anglosaxonisé au tourisme infiniment régulé, on ne vous propose pas un seul plat de cuisine locale, pas un ! Et en Afrique du Sud, le meilleur, ce sont les vins, notamment les pinots noirs, comparables pour certains à d'excellents Bourgogne !..

Côté petit-déj, les Américains ont gagné aussi : oeufs, haricots, bacon, pancakes, café clair ou thé... Au Vietnam on vous proposera une soupe. Pour avoir un chocolat chaud, il faut s'accrocher.

Enfin, on ne peut passer sous silence l'une des plus grande joie du voyageur : la découverte de fruits inconnus : Du célèbre durian d'Indonésie (où existent une dizaine de fruits totalement inconnus en Europe) à l'odeur pestilentielle mais au goût capiteux unique au monde aux lychees poilus, en passant par les fabuleux mangoustans, beaux et à la saveur raffinée entre fraise et cerise, etc.

Les meilleures ananas sont ceux de Moorea, les meilleures bananes sont les rouges d'Inde, les pastèques sont extra en Australie et à Hong Kong, on trouve des gros fruits violets bizarres au possible...

Ouf !

Voici aussi les photos de quelques costumes traditionnels, mais pour la peine, on ne donne pas les légendes, ou plutôt comme dans les jeux pour enfants, on vous les donnent dans le désordre, à vous de les mettre en face de la case correspondante (ah ! ah !)

Or donc : si on retrouve les photos sur les disques de l'ordi, vous devriez avoir :

- costume du Vanuatu, des Aborigènes d'Australie, des Balinaises,

des Thaï, des Hmongs (tribus du Nord-Vietnam),des vietnamiennes, des Népalaises, Indiennes et enfin, des Massaï (Tanzanie).

Amusez vous bien. Astuce : les accords de genre sont autant d'indications... Attention , il y a deux photos pour un même pays.

Manquent à l'appel : les Bahianaises (Brésil) et les Maoris (Nouvelle-Zélande) dont les photos sont sur des disques de sauvegarde déjà rentrés en France, désolés.

Bon, là-dessus, on va aller se coucher, demain, il faut filer au pied du Kilimandjaro voir si "elles te feront un blanc manteau où tu pourras dormir..." ou pas.

Gros bisous à toutes et tous. Merci d'être toujours avec nous.

Amitiés des garçons à la bande des joyeux lutins qui ont su démasquer les faux intellectuels.

Suite

Message d'avant vacances bien reçu

Bon, en ce qui concerne les travaux forcés envisagés :

Les fêtes ! On n'en a pas croisé beaucoup. Au Brésil, il y a bien sûr le carnaval. A Rio, c'est devenu un show organisé que l'on observe depuis des tribunes. Bof. Il faut aller à Salvador de Bahia pour retrouver l'esprit du Carnaval.

Dans cette ville, il y a des orchestres dans la rue deux fois par semaine. Et on danse ! C'est tout le temps la fête.

En Polynésie, pas vu grand chose. Nouvelle-Zélande et Australie, c'est l'Occident. Aux Vanuatu, il y a des cérémonies pour l'initiation des enfants, les mariages. De grandes danses comme celles dont on vous a envoyé la photo.

A Bali, pays hindouiste, il y a des fêtes très très souvent : costume traditionnel, longue procession dans les rues avec des plateaux d'offrandes sur la tête (fleurs et fruits).

Arrivés au temple, il y a un orchestre de percussions extraordinaire (le Gamelan), des prières, les discours des prêtres

(Brahmanes) et ensuite, des réjouissances (jeux de hasard) et des marchands de jouets et bonbons pour les enfants.

Comme en Inde, on est tombé à l'époque des "festivals", c'est à dire de la date anniversaire de la construction des temples et il y avait des cérémonies à cette occasion.

En Inde, on a assisté à la fête anniversaire d'un temple, cela dure deux ou trois jours. Le premier jour, tous les gens viennent faire des offrandes aux différents Dieux du temple. Ils ne les apportent pas contrairement à Bali. Ici, il choisissent sur de grandes listes

où est également indiqué le prix (cela va de quelques cents à des centaines d'Euros). Il passent à la caisse et tendent leur reçu au prêtres habillés en blanc et seuls habilités à faire les offrandes. On paye aussi pour faire éclater d'énormes pétards porte-bonheurs et chasseurs de mauvais esprits.

Enfin, il y a des danses et des procession où l'on promène l'effigie des Dieux autour du temple, portés par la foule en liesse sur un grand char qui pèsent des tonnes. Avec, selon les moyens du temple, la participation de un ou plusieurs éléphants caparaçonnés d'or.

Thaïlande et Cambodge : rien vu.

Vietnam, pas vu, mais c'est évidemment la fête du Thêt qui est la plus importante, le nouvel-an asiatique, entouré de croyances et superstitions.

Au Népal, à l'occasion des fêtes hindouistes, il y a encore beaucoup de sacrifice (fête de Kali-Durga, la déesse de la mort) : poulets, moutons, chèvres... Cette déesse protectrice du Royaume est incarnée par une petite fille choisie entre des centaines : la Kumari. Entre 6 ans et la puberté, elle incarne la déesse Durga.

Elle doit reconnaître les attributs de sa fonction (comme le Dalaï Lama). Ensuite, elle vit enfermée dans une maison, personne n'a la droit de la toucher et ses pieds ne se poseront plus par terre. Elle apparaît chaque jour à sa fenêtre pour que les gens la voient (la voir plus d'une fois par jour porte malheur). Si elle saigne ou se blesse, elle

est déchue. Elle ne sort que durant trois jours, en septembre, promenée sur un char à travers Katmandou et le pays entier vient pour la voir. Seul moment où l'on a le droit de la photographier.

Sa fonction s'arrête avec ses premières règles. Malheureusement, épouser une ancienne Kumari fait peur et elles restent souvent vieilles-filles. Dur-dur d'être une déesse vivante !

En Tanzanie et Afrique du Sud, on a vu les danses typiques des Massaï et des Zoulous, mais pratiquées en dehors de leur vrai contexte : mariage, préparation au combat, victoires...

Voilà pour l'instant.

Côté habitations typiques : il faut savoir que l'habitation typique universelle est devenue la baraque de parpaings avec toit de tôle, c'est à dire ce qui coûte le moins cher.

Quand pas assez d'argent pour les parpaings, ce sont d'autres bouts de tôle ou des planches ou des feuilles plastiques. En ville comme à la campagne.

Et comme le mouvement général du monde est vers l'afflux des gens des campagnes vers les villes surpeuplées et au développement anarchique, cela n'arrange rien. On a vu des bidonvilles, plus ou moins organisés, pratiquement partout.

Cela n'empêche pas les demeures traditionnelles de résister ici et là, surtout dans les campagnes où la tradition culturelle et ethnique est forte comme ici en Afrique du Sud chez les zoulous et en Tanzanie, chez les Massaï.

Les Massaï vivent dans des huttes de branchage (squelette) demi-sphériques et comblées par de la terre. Les hommes Zoulous construisent également un squelette semi-sphérique, très costaud (ils le transportent quand ils changent de pâturages)

que les femmes couvrent d'une épaisseur de paille épaisse. Au Lesotho (Sud de l'Afrique du Sud), ce sont des cases rondes en pisé (terre) avec un superbe toit de chaume. De grosses ruches.

En Inde aussi, le pisé est partout, mais les maisons sont rectangulaires. Au Népal comme à Bali, l'art du travail du bois est porté à ses sommets. Maison de briques ici et là, mais la moindre poutre est sculptée, travaillée.

Les cases les plus simples étaient au Vanuatu : murs de palmes tressées, sol de terre battue (comme dans beaucoup de pays).

La maison la plus géniale qu'on est connue était notre maison de bambou dans les arbres au Kerala...

Pour l'école à présent. Voici les pays où elle n'est pas vraiment obligatoire et où on voit des enfants traîner (travailler ou survivre !) dans les champs, les rues, etc. : Brésil, Vanuatu (école assurée par les Missionnaires sur les petites îles).

En Afrique de l'Est, il faut pouvoir payer l'uniforme pour l'année, ce qui n'est pas toujours possible. Dans la plupart des pays traversés, anciennes colonies anglaises, les enfants portent un uniforme pour aller à l'école :

Nouvelle-Zélande, Australie, Vanuatu, Indonésie, Inde, Thaïlande (bien qu'elle n'ait jamais été colonisée), Népal et Afrique orientale...

Souvent, seul le primaire est obligatoire, mais les instituteurs n'ont pas le moyen de retenir les enfants que les parents veulent garder avec eux pour le travail...

Essentiel : dans de nombreux pays traversés (sauf NZ, Aus, Thaï, Inde...), il n'y a pas de transport prévus pour les enfants qui font matin et soir des kilomètres et des kilomètres à pied...

En montagne, campagne, d'une vallée de la jungle à l'autre, etc.

On a réellement vu des enfants des rues, abandonnés à leur sort, dans deux pays : l'Inde, à Bombay où les gosses mendiants se réunissaient la nuit autour d'un pneu enflammé au milieu d'un carrefour.

Et à Durban, en Afrique du Sud où ils venaient prendre les frites froides dans les assiettes restantes des fast food. Ceux-là sont sans parents, morts du sida (plus d'un tiers de la population noire atteinte). Et personne ne se soucie d'eux.

Exceptionnellement, ce que nous ne faisons jamais (argent à des enfants), nous leur en avons donné pour qu'ils s'achètent à manger.

Voilà, à plus tard, portez-vous tous bien.

 

Avril 2002

Questions/Réponses des enfants de CE1A
de Marolles

Chers Hannah, Jules, Ilan ...

"Bonjour, nous sommes la classe de CE1a. Nous avons préparé des questions sur le Kenya et la Tanzanie. 

Le 20 mars, c’était le printemps. Aujourd’hui, il fait beau mais la semaine dernière, il pleuvait. Nous nous habillons toujours avec nos habits d’hiver.

Nous avons appris la multiplication. Vendredi, nous allons au cirque voir des animations et un spectacle.

Nous avons planté des crocus et des tulipes en novembre. Les bulbes ont germé, des feuilles et des fleurs ont poussé. Il y a des crocus jaunes et bleus. On ne sait pas encore la couleur des tulipes."

Au revoir
Les élèves de CE1A

Nos questions sur votre voyage :

Est-ce que vous allez vous baigner ?

Non, pas vraiment en Afrique. En Tanzanie, on était pas au bord de la mer et en Afrique du Sud, on y arrive à peine.

A Durban où on était aujourd'hui, les hauts-parleurs se sont mis à crier au gens de sortir de l'eau car un requin était en vue !!! Ambiance...

Ici, c'est l'Océan Indien, donc des grosses vagues. On s'y est beaucoup baigné en Inde, au Kerala, dans le Sud. On a appris le body surf. Super.

Mais les vagues étaient si fortes, qu'elle ont enlevé le collier d'Ilan et la chaîne de papa.

Est-ce que vous trouvez des coquillages ?

Les plus beaux coquillages qu'on a trouvé, c'était aux îles Vanuatu, dans le Pacifique : des porcelaines et des sept doigts (porte-bonheur) surtout.

Et aussi, des oursins crayon (gros piquant rond) délicieux. Il y a là-bas des poissons extra.

Êtes-vous allés sur un bateau de pêche ?

On est allé un matin relever ses filets avec un pêcheur thaïlandais, à Ko Lanta (mer d'Andaman).

Juste une petite barque, un vieil homme, Hannah et Jérôme (papa). On a pris de petites raies, des crabes et des calamars.

Est-ce que vous faites du vélo ?

Non, jamais (sauf une fois dans le nord de la Thaïlande), mais au Vietnam, on a utilisé des rickshaws : on est sur une grand siège tiré par un cycliste.

Est-ce que vous faites des fêtes ?

A Bali, où les gens organisent des fêtes pour tout, on a assisté aux fêtes des temples. Toutes les femmes sont en costume traditionnel (des sarongs très colorés)

et portent d'énormes plateaux d'offrandes sur leur tête (fleurs et fruits). C'était très beau et même les fillettes sont costumées.

En Inde, les même fêtes étaient plus sobre dans les habits mais il utilisaient des éléphants recouverts d'une carapace d'or. La foule a aussi soulevé un énorme char portant les statues des dieux honorés : Shiva et son épouse Parvati. Très impressionnant.

Est-ce que vous courez ?

Non, pas tellement, le sport nous manque d'ailleurs beaucoup. On marche de temps en temps en revanche, notre record : 5 km en montagne au Grand Canyon d'Australie.

En moins de deux heures... Pas mal. Record d'endurance : 15 km dans des villages de montagne au Nord Vietnam.

Est-ce que vous jouez au foot ?

On avait emmené un ballon de cuir (dégonflé). On l'a gonflé une fois au Brésil (forcément ! mais dans la rue, pas terrible).

Une fois en Thaïlande où on faisait des arrêts de goal avec papa et une fois en Inde (Kerala). Là, on faisait carrément des matchs contre les grands.

C'était dur, mais il n'osaient pas trop nous tacler, alors on s'en est pas mal sortis...

On a vu sur la carte du Kenya qu’il y avait un grand lac. Est-ce que vous habitez à côté ?

Eh bien, non. Ce doit être le Lac Victoria, mais on n'a fait que passer au Kenya, on habitait plus au Sud, en Tanzanie où il y avait seulement de petits lacs : avec des flamands roses et des hippopotames.

Quelle langue parle-t-on au Kenya ?

Le Swahili, figurez-vous.

Naturellement, on n'y comprend rien, mais ils parlent tous aussi anglais (et nous quelques mots maintenant)

Assente sana = merci beaucoup, karibou : bienvenue et simba = lion, forcément. La phrase "Acouna matata" existe bien et veut dire : "pas de souci, tout va bien".

Quelle langue parle-t-on en Tanzanie ?

La même !

Comment vous faites-vous comprendre ?

En anglais donc plutôt.

Est-ce que vous parlez quelques mots ?

Dans chaque pays, on apprend en général comment se dit : bonjour, s'il vous plaît, merci, etc.

Est-ce que vous vous êtes fait des tatouages sur le visage comme la tribu Masaï ?

Et bien, non. Mais, les gens portaient plutôt des "peintures" sur le visage.

Est-ce que vous avez fait un safari-photo ?

Sûr ! En Tanzanie, on est parti sur la piste des "Big Five", les 5 grands animaux mythiques d'Afrique :

Lion, éléphant, rhino, léopart et buffle...

Les parents nous laissaient l'appareil photo de temps en temps, surtout l'appareil photo numérique où on voit tout de suite le résultat et que l'on peut effacer si c'est raté.

Est-ce que vous avez vu des gazelles, des buffles, des lions, des zèbres, des léopards, des guépards, des girafes, des singes, des rhinocéros, des hippopotames et des éléphants ?

OUI, nous avons vu tout ça !!! Sauf, sauf... des guépards en liberté totale. Les léopards, il y avait 5% de chances de les voir...

Et on les a vus (deux fois). Les guépards, 95% de chances de les voir Et... on ne les a pas vus !

La vie, ce ne sont pas des statistiques. Enfin, on a vu des guépards dans de grands enclos, dans une ferme de sauvegarde en Afrique du Sud. Bien sûr, ce n'est pas du tout pareil. Les animaux ont toujours l'air malheureux quand ils sont enfermés.

Est-ce qu’il y a des animaux comme en France ?

On a vu des chats et des chiens dans presque tous les pays. Mais au Vietnam les chiens étaient rares car... ils les trouvent très bon... dans leur assiette ! Partout, on avait rendez-vous avec des poules et des canards. Les poules (à moitié sauvages) on en a même attrapées avec des nœuds coulants, aux îles Marquises. Et à chaque fois qu'on était au bord de la mer, on faisait des élevages de Bernard-Lhermitte (et de grenouilles, en Inde).

Est-ce que vous avez caressé des animaux ?

On a caressé un dauphin en Polynésie (mais il était captif), des wallabies (petits kangourous) en Australie des koalas aussi (Jules s'est fait mordre). Des éléphants (Ilan a été voler en l'air sur un coup de trompe), plein de chats, des chevaux une fois ou deux et surtout, des lionceaux de quelques semaines en Afrique du Sud.

Sans oublier, génial ! des raies et des requins (oui !!! mais juste touchés) sur l'île de Moorea. Des poules, des canards, des pigeons que l'on capturait en leur donnant des graines. Et puis au Brésil un boa, un toucan, un petit croco, un paresseux.

Et puis en Thaïlande, des serpents que l'on mettait autour du coup.

Est-ce que vous manger du riz, des épinards, des pâtes, de la salade, du poulet ?

Du riz, on ne mange que cela depuis des mois à toutes les sauces. Et aussi pas mal de patates douces (excellentes).

Quand on trouve des pâtes correctes (genre spaghetti bolognaise) on saute dessus. Mais on est parfois très déçus !

Des épinards, on adore, la salade, il y en a souvent, mais bof, on préfère les pizzas. Poulet plusieurs fois par semaine partout dans le monde. ET puis, il y a les fruits de mer. Gambas, calamars et crabes délicieux en Thaïlande et en Inde, poulpes aux Marquises.

Est-ce que vous mangez des fruits différents ?

Le fruit le plus bizarre du monde est en Indonésie. Le Durian. odeur très forte de camembert et goût tout aussi spécial. Seul papa aimait. Mais il y avait des mangoustans excellents et des lichees poilus.

Bananes partout, ananas, pastèques, baies bizarres et très juteuses, melons... On se régale.

Qu’est-ce que vous buvez ?

DE l'eau le plus souvent, des fois du Coca et ici, en Afrique, du "Ice Tea" en cannette de fer. Parfum pêche. Au Brésil, on a adoré la guarana.

Est-ce que vous buvez du jus de noix de coco ?

Pas ici en Afrique, mais en Asie, on en buvait plein, tout frais et des fois, c'est nous qui allions décrocher les noix dans les cocotiers.

Est-ce que vous mangez bien ?

Ca dépend des pays. En Inde, c'était très bizarre (et souvent trop pimenté) mais très bon.

Le Vietnam est très bien pour des enfants. Les Australiens et Néo-Zélandais se nourrissent de hamburgers et de fast food très gras, vraiment pas terrible. La Thaïlande, délicieux aussi. Nos deux meilleurs repas : un curry de poulpe aux îles Marquises et

un rosbeef purée chez un Français à Bali !

Comment sont les maisons au Kenya et en Tanzanie ?

Ce sont des cases faites sur un squelette de branchage dont les trous sont comblés par la boue séchée. Du moins dans les quelques villages traditionnels qui restent.

Sinon, ce sont des carrés de béton avec un toit de tôle ondulé, dans les villes. Plus on descend dans le sud, plus le haut de la case est fait d'un toit rond de chaume (paille).

Il reste beaucoup de belles cases aux murs quelquefois décorés.

Dans les cases, tout le monde habite, même la vache et son veau et on fait la cuisine sur de grosses pierres autour d'un feu de bois. Il y a un trou dans le toit pour la fumée.

Est-ce que la maison où vous vivez est en bois, en feuille, en paille ?

Non, ici, en Afrique, on vit dans des hôtels "en dur", les autres endroits ne sont pas assez "confortables" pour les touristes qui viennent.

Est-ce que vous êtes allés à Nairobi ?

On est arrivé par l'aéroport de Nairobi et on y a dormi le dernier jour dans un hôtel qui s'appelait (comme par hasard) : "Chez Hannah".

On ne l'a même pas fait exprès.

Est-ce que vous avez vu des danses du Kenya ?

Oui, les danseuses et danseurs sont très forts. C'est très athlétique, sur des rythmes de tam-tam de plus en plus rapides.

On a adoré. Et en Afrique du Sud, les Zoulous nous ont invités à danser avec eux. Eux, ils lèvent la jambe très haut au dessus de leur tête avant de frapper du pied sur le sol.

On a fait ce qu'on a pu.

Combien de temps restez-vous au Kenya , en Tanzanie ?

Au Kenya : 2 jours. En Tanzanie : 3 semaines. Depuis Arusha, on a visité la plupart des parcs animaliers.

Combien de kilomètres avez-vous fait ?

Et si vous nous le disiez ? On est presque revenu au niveau de la France (moins deux mille kilomètres peut-être). Presque le tour du monde donc, mais en zig-zag. Donc rajouter un tiers de plus pour tous les déplacements secondaires

Mars 2002

Les enfants de l'école des Buissons 
de Marolles en Brie communiquent :

QUESTIONS GENERALES


avez-vous converti vos francs en euros ?

- Nous n'avons pas de Francs, ni d'Euros. Quelques Dollars, le reste est à la banque en France et on le retire des machines directement en monnaie du pays. ceci dit, en Asie, ils commencent à réclamer des Euros autant que des Dollars. On a même vu un endroit où ils donnaient plus d'argent pour les
Euros que pour les $ alors qu'ils valent moins...

Pouvez-vous nous donner le nom de toutes les monnaies que vous avez rencontrées durant votre voyage et quelle est leur valeur en euros ?

- On peut donner les noms, mais les valeurs on ne s'en souvient plus toujours, alors en Euros, n'y comptez pas.
Brésil : le Réal, valeur  : 4 F Chili, Ile de Pâques : le Peso, valeur : 1F valait à peu près 80 Pesos.
Ensuite, les Francs Pacifique en Polynésie. 1000 FP = 55 FFrançais (on divisait par 2, on retirait un zéro puis on rajoutait un dixième. Pratique !!
Le Dollar néo-zélandais valait à peu près 3,5 FF
Le Vatu aux Vanuatu ne valait pas beaucoup (1 F pour 20 Vatu)...
Le Dollar Australien était à 4,5 F
A Bali, la Roupie indonésienne : 1000 roupies donnaient environ 70 centimes.
A Hong Kong, facile : un Dollar HK = 1 FF
En Thaïlande, 1 F = 5,5 Baths
Au Vietnam, le Dong était dingue : 2000 D pour un FF
Au Cambodge, on ne se souviens plus du nom de la monnaie, pouvez vous trouver ?
Au Népal, la Roupie népalaise nous mettait à l'aise : 10 Roupies pour 1 F
Et en Inde, la Roupie indienne n'est pas chienne : 100 pour 16 FF

Merci de nous convertir tout ça en Euros les amis.

Collectionnez-vous certaines pièces ?

- Plutôt des billets, moins lourds

Quelles sont les plus belles ?

-Les plus beaux billets étaient ceux des Marquises, mais on ne pensait pas encore à les garder et du Népal où il y a des animaux sur tous !!

Comment allez-vous faire pour avoir des euros ?

Didier, l'ami qui est venu nous voir en Thaïlande nous en a apporté quelques uns (avant de se faire voler son portefeuille au Cambodge !!!)

Questions  concernant votre voyage :
Quels animaux préférez-vous parmi ceux que vous avez rencontrés ?

- On les a tous adorés. Mais bon, s'il fallait choisir : les wallabies et Koalas d'Australie, les raies amicales de Moorea, les chiens, chats, poules canards de partout, les Kiwis de Nouvelle Zélande, le paresseux d'Amazonie...

Quels sont les animaux les plus communs, les plus rares ?
Y-a-t-il des caméléons ?

- On n'a pas vu (encore) de caméléon. Mais l'animal le plus commun eh bien c'est... la poule. Les chats changent selon les pays. Et partout où il fait chaud il y a des geckos, alias margouillat, des lézards à ventouses adorables qui courrent sur les murs et plafonds pour manger les insectes.
Les plus rares, ce sont les kiwis, seulement en Nouvelle Zélande et les dugongs, drôles de mammifères marins entre dauphin et petite baleine. En Amazonie, les insectes étaient de taille géante et aux Vanuatu les phasmes et les araignées plus grands que la main !
Il y a des crabes partout dans la mer (aux Vanuatu, les crabes de cocotiers (excellents) sont gros comme une tête d'adulte). Et on a collectionner un peu partout les bernard-l'ermitte.

Quels sont les vêtements traditionnels ? Les portez-vous ?
Est-ce que la nourriture est meilleure au Népal qu' à la cantine ?

- Les plus beaux vêtements traditionnels sont ceux de Bali. Hannah s'en est acheté un. Au Vietnam, les Hmongs portent des vêtements de toutes les couleurs très beaux aussi (on en a acheté, on vous montrera).

Quel est votre plat préféré ?

- Pour dire la vérité, notre meilleur repas, ce fut un rosbeef frites dévoré chez un Français à Bali !!!!
On aime bien les curry jaune pas trop épicés, les calamars grillés et les viandes en sauce (rares). Excellent aussi : les lassi (sorte de yaourt liquide) mélangé ou non à des fruits.
Au Vietnam, tout était très bon et pas trop épicé.

La nourriture est-elle épicée ?

- En Thaïlande : très, au Népal aussi. En Inde, ça va déjà mieux. En Indonésie, c'est plutôt des sauces à base de cacahuète... Mais à force, on a fini par réussir à manger des plats assez épicés (surtout Jules).
Heureusement deux plats sont internationaux : les spaghettis et la pizza (pas toujours bons !). Et Hannah prenait du riz blanc quand il n'y avait rien qui la tentait (c'est à dire souvent).

Quelle langue parle-t-on ?

- L'anglais un peu partout. Sinon, une langue différente dans chaque pays.
Il n'y a qu'en Thaïlande, pays qui n'a jamais été colonisé qu'il est parfois impossible de communiquer autrement que par signes.

Quelle est la température ?

- Au Népal, à Katmandou, une vallée située à 1700 m à peu près, il faisait chaud le jour (plus de 20 °) et froid dès que le soleil disparaissait (moins de 10°). Il faut toujours avoir des épaisseurs à mettre et enlever...

Les habitants sont-ils accueillants ?

- Presque partout, les gens étaient adorables. Les plus gentils, on a trouvé, c'était au Vietnam, en Nouvelle-Zélande et aux Vanuatu.

Au Népal, quelles sont les activités sportives les plus pratiquées ?

- La marche ! (parce que les gens du pays sont pauvres et parce que le reste du monde vient faire des trecks dans les Himalaya). Mais comme le pays était anglais avant, ils jouent beaucoup au cricket et aussi au volley.

En faites-vous ?

On a un peu marché, mais le sport inconnu qu'on a préféré, c'est celui du Vietnam : ils jonglent au pied avec un volant en se faisant des passes. On en a acheté plein pour le retour. En plus, là-bas, dans la rue, quand on joue à ça, tout le monde se met à participer : adultes et enfants, même les gens qui rentrent du travail posent leur sac pour jouer avec nous. Mais notre grande éclate restera les trampolines que l'on trouvait partout en
Nouvelle-Zélande.

PS : Normalement, on rentre le 14 ou le 15 juin. On pourra donc passer vous voir pour vous raconter nos aventures de vive voix.

Gros bisous à tous.

Hannah, Ilan et Jules Globetrotter

Novembre 2001

Les enfants de l'école des Buissons 
de Marolles en Brie communiquent :

QUESTIONS SUR LES ILES VANUATU


La nourriture est-elle différente ?
Quel temps fait-il ?
Quelle est la saison ?
Comment vous habillez-vous ?
Vous baignez-vous ?
Comment sont les maisons ?
Avez-vous vu des volcans en éruption ?
Quels animaux avez-vous vu ?
Avez -vous vu des requins ?
Avez -vous peur à certains moments ?
Quelles langues parle-t-on ?
Quelle est la monnaie ?
Quel est le sport national ?
Quel est le décalage horaire ?
Les paysages sont-ils beaux ?
Y a-t-il des cocotiers ?
Où dormez vous ?
Avez-vous aimé ces îles ?


Le 23 octobre 2001
C'est bientôt les vacances de la Toussaint et Halloween. Nous avons créé un conseil d'enfants : Emilie Papassian, Shaney Sellem et Maxime Schneider ont été élus.
Le vendredi , tous les quinze jours nous avons foot avec Mirza.
Le mardi, nous apprenons l'allemand. Guten Tag = bonjour  
On pense bien à vous.

La classe de CM1A et Renée Vieillescazes


Réponse :
 
Chers tous de Marolles, voici nos réponses (Hannah, Ilan et Jules) sur les questions que vous nous avez envoyées. 
Merci d'être avec nous.

REPONSES SUR LES ILES VANUATU

La nourriture est-elle différente ?
Dans les villes on trouve la même nourriture mais dans les petits villages sauvages, ils ne mangent que du tarot, du manioc et du riz et quand ils peuvent des algues avec du coco séché et des soupes de choux avec des miettes de maqueraux en conserves

Quel temps fait-il ?
Très chaud, avec des pluies chaudes parfois
 
Quelle est la saison ?
Il y a deux grandes saisons, la sèche et l'humide. Nous étions au début de la saisons des pluies. Entre Décembre et Février , il paraît que c'est l'époque des cyclones et là plus personne ne sort de chez soi

Comment vous habillez-vous ?
En short, tee-shirt et sandales

Vous baignez-vous ?
Oui , en faisant attention aux cones (coquillages) qui ont un venin mortel.


Comment sont les maisons ?

Dans les villes , les maisons sont un peu comme en France mais dans les villages les maisons sont des huttes en palmes tressées avec une seule pièce, et le sol en terre battue avec des nattes en paille tressées pour dormir dessus. Il y a auusi des huttes ouvertes avec juste un toit pour la cuisine. Il n'y a pas d'électricité ni de meubles dans ces maisons

Avez-vous vu des volcans en éruption ?
En éruption pas vraiment mais en activité. On entendait des grondements et on voyait toutes les dix secondes des gerbes de feu avec des pierres en fusion

Quels animaux avez-vous vu ?
Des tortues de mer, un dugong (devinez ce que c'est), des phasmes de 20 cm de long, des étoiles de mer bleues et d'autres de toutes les couleurs en relief, des scarabées géants (papa s'est fait pincer),et des petits cochons dans les villages ainsi que des poules et des canards

Avez -vous vu des requins ?
Oui, des requins à pointe noire qui  ne sont pas très dangereux. On en a même touché en Polynésie mais seulement vu au Vanuatu

Avez -vous peur à certains moments ?
Non jamais car les gens sont gentils et on met des moustiquaires

Quelles langues parle-t-on ?
Le bichlama (un anglais créolisé avec l'accent et quelques mots de français) au lieu de dire thank you very much comme en anglais , ils disent "tank you toumas" mais dans les îles , ils parlent en plus leur dialecte local. Le Vanuatu est le pays du monde où il y a le plus de langages différents

Quelle est la monnaie ?
 
Le vatu : 20 vatus = 1 F

Quel est le sport national ?
On sait pas, mais ils ont gagné une coupe de foot et pour cette occasion, ils ont sacrifié et mangé un bouc

Quel est le décalage horaire ?
 
Dix heures de plus. Quand il est midi à Paris, ilest 22H  au Vanuatu

Les paysages sont-ils beaux ?
Oui, il y a de la végétation partout, on dirait la jungle et sous la mer c'est encore plus beau

Y a-t-il des cocotiers ?
Il y en a partout, les gens s'en servent aussi pour boire avec des noix fraîches. Ca ne coûte rien  (20 vatu seulement)

Où dormez vous ?
Dans une maisons, chez des instituteurs qui nous ont accueillis, mais aussi dans des bungalows de bambous dans de petits hôtels locaux des îles ou sur des matelas par terre dans la mission catholique qui nous a accueillis car il n'y avait pas d'hôtel à cet endroit.

Avez-vous aimé ces îles ?
Oui, surtout EPI, une petite île très sauvage où nous avons nagé avec le dugong et les tortues. Même s'il n'y a pas beaucoup de confort (pas d'électricité), les gens et les enfants étaient très gentils. On avait l'impression d'être comme des Robinsons. C'était bien.
Allez tata (au revoir en bichlama) et lookim you

 

Octobre 2001 : lettre à l'école des buissons ...

Chers Marollais, voici quelques nouvelles fraîches des Marollais voyageurs.

D’abord, la nouvelle la plus étonnante : nous, Hannah, Ilan et Jules regrettons l’école !!!

A cela, une raison simple : c’est maman et papa qui nous font l’école et ils n’ont ni le sens pédagogique, ni la patience des maîtresses de l’école des Buissons.

Et puis, les cours du CNED (Centre National d’Enseignement à Distance), ça n’est vraiment pas du gâteau ! Moralité : les copains, réjouissez-vous d’être à l’école.
En plus, en dépit de toutes les merveilleuses expériences qu’on vit, on a de gros coups de blues (synonyme : cafard, déprime, surtout Ilan et Hannah). Quatre choses essentiellement nous manquent :

1)      les copines et copains : VOUS !

2)      la console de jeu et en particulier Final Fantasy 9 que les parents connaissent par cœur tellement on leur en a parlé.

3)      le sport : hockey et football.

4)      Les animaux de la maison : le chien Milk, le chat Pitou, les cochons d’Inde, etc.

5)      Notre « bon Marolles »

En dépit de cela, nous sommes quand même très contents d’effectuer ce voyage dont voici un petit résumé. Ce qui serait bien, c’est que, déjà, vous nous répondiez pour qu’on sache que vous avez bien eu notre message. Ensuite, qu’avec les maîtresses, vous nous posiez des questions sur les pays où on est allé pour qu’on essaie de vous répondre.

Bon accrochez vos ceintures, on décolle ...

L’Amazonie

Après une journée entière de voyage et trois avions, nous sommes arrivés à Manaus (Brésil) le 25 juillet (trouvez cette ville sur la mappemonde les copains). Nous nous sommes installés sur un hôtel flottant (en bois) du Rio Negro.

En se mélangeant, à Manaus, avec un autre fleuve (dont on ne retrouve pas le nom, mais vous, peut-être), le Rio Negro forme l’Amazone, l’un des plus grands fleuves du monde. Comme les eaux du Rio Negro sont très acides, il n’y a presque pas de moustiques. Et ça c’est génial, car comme ça, on ne prend pas les médicaments très mauvais (au goût) contre le paludisme.

Nous avons adoré cet endroit bourré d’insectes énormes (les plus gros papillons de nuit du monde, mais attention : urticant). Nous avons traqué les caïmans la nuit (et attrapé seulement deux bébés, ces pauvres bêtes, trop chassées, sont en voie de disparition), vu des paresseux et des boas qui sont les animaux de compagnie des enfants des villages indiens.

Ceux-ci sont venus nous les montrer en pirogue pour gagner un peu d’argent.

Dans cette région, pas de route, tout le monde se déplace en bateau et malheureusement, beaucoup d’enfants ne vont pas à l’école.

C’était la saison « haute » et pleins d’arbres (dont certains magnifiques et immenses, les « arbres cathédrale ») avaient les pieds dans l’eau. Cela faisait de super plongeoirs. Car on s’est baigné dans cette eau sombre, mais chaude et il y avait aussi des plages de sable sur l’Amazone ! On a même aperçu deux dauphins d’eau douce (roses !) et pêché le piranha en mettant du bifteck au bout de nos hameçons.

Salvador de Bahia

Ensuite, nous avons repris l’avion et sommes allés à Salvador. Le Brésil est bien plus grand que la France, au moins quinze fois (plus ? Vous nous le direz). A Manaus, les Brésiliens étaient souvent des Indiens ou des européens métissés avec des Indiens, à Salvador, presque tout le monde est noir ou métis. C’est l’endroit du monde où vivent le plus de Noirs en dehors d’Afrique.

On a assisté à un spectacle de Capoeira et pris un cours : c’est un art martial dissimulé en danse inventé par les esclaves il y a deux cents ans car ils n’avaient pas le droit de se battre. Les pratiquants de ce sport font des bonds et saltos dans tous les sens, rebondissent sur les mains, la tête ou l’épaule sans marquer de temps d’arrêt et c’est du délire (bien mieux que dans Tekken Tag). Le vieux quartier de Salvador où on habitait (San Antonio) est très beau avec des maisons peintes de toutes les couleurs. Le soir, les gens restent dans la rue et discutent ou dansent. Il y a de la musique partout et des orchestres au moins deux soirs par semaine, mais bon, beaucoup de gens n’ont pas beaucoup d’argent.

C’était l’hiver, mais on s’est quand même baigné dans la mer. Sur les plages, certains endroits sont réservés au parties de foot ! (il y a des panneaux l’indiquant). On a aussi vu des tortues de mer, mais captives, ce n’était pas la saison où elles viennent pondre. On a découvert un fruit qu’on adore (sauf Jules) : la papaye.

L’île de Pâques

Ensuite, après un arrêt éclair à Santiago du Chili, on s’est posé trois jours sur l’île de Pâques, l’endroit le plus isolé du monde. Pour dire la vérité, on n’a pas été très impressionné par les fameuses statues géantes en pierre (les Moaï). Les parents, si. Ils courraient partout comme des fous et se livraient à leur jeu favori : nous demander de poser pour des photos. On en a un peu marre.

Mais c’était quand même une île sauvage très belle, avec partout des chevaux à moitié sauvages eux aussi (Hannah a fait une randonnée avec maman, malgré la tempête), des grottes, un vieux volcan, des oursins et des goyaviers (les goyaves sont des fruits un peu comme des poires mais granuleux et roses dedans, pas mal). Il y avait aussi des bergers allemands abandonnés errant un peu partout, on a recueilli un petit, mais il a disparu.

Vous l’avez compris : nous ce qui nous intéresse, ce sont les animaux, ensuite les animaux et enfin les animaux (la bouffe aussi, ajoute Jules).

Les Marquises

C’est pourquoi on a adoré les îles Marquises. Des gens super gentils nous avaient prêté une petite et vieille maison en bois. Les gens des Marquises sont ceux qu’on a préféré. Des gens qu’on n’avait jamais vu et que les parents ne connaissaient même pas nous ont hébergés, promené, etc. (à l’île de Pâques aussi d’ailleurs où ce sont tous deux des peuples de culture Maori). A chaque fois, c’est marrant (au Brésil, à Pâques, deux fois aux Marquises) c’était des couples mixtes ) chez qui on allait : un Français ou une Française vivant avec quelqu’un du pays...

Bon, aux Marquises donc, autour de notre grande cabane, ils y avaient plein de poules et coqs à moitié sauvages. On les nourrissait et à la fin, on leur tendait des pièges avec un nœud coulant (on en attrapé 3, puis relâchés). On avait aussi un chat roux : « Pitou des Marquises », et un autre : « La Disgrâce », un chat galeux à moitié pelé et puis les chiens d’à côté : la famille Fénec.

Papa a tué deux « cent pieds » des mille pattes géant (15 cm) dont la piqûre est très venimeuse, à peu près comme un scorpion. Maman avait installé une tente dans la maison pour nous, pour leur échapper et aussi aux moustiques. Mais ça allait.

C’est là qu’on s’est fait nos premiers vrais copains : Téata (10 ans) et Téménino (7 ans), les enfants des gens qui nous ont accueillis. Et puis Tom (12 ans), qui vivait sur un voilier avec ses parents depuis l’âge de 5 ans. Du coup, on est devenu modeste.

Aux Marquises, il faut noter que les enfants participent à la vie de la maison tout petit. Par exemple, comme il n’y a pas d’automne, les feuilles tombent toute l’année et ce sont les enfants qui les balayent, les entassent et les brûlent tous les deux ou trois jours. On est allé à l’école avec eux une journée, un jour où ils faisaient des évaluations. On s’en est plutôt bien tiré. La maîtresse des Marquises était très gentille.

Avec papa, on a pêché des anguilles dans les ruisseaux avec une piquette à chevrettes (les chevrettes sont des crevettes d’eau douce), c’est un harpon à plusieurs pointes. On en a eu six ou sept quon a mangé ou offert à quelqu’un qui les aimait bien.

Le dernier jour chez les gens de Taioahe (le village principal de l’île de Nuku Hiva où on était), Teiki, le papa a préparé un four marquisien : des pierres de lave chauffées au rouge sur lesquelles on pose toute la nourriture : une demi chèvre, un thon, des bananes, un fruit de l’arbre à pain et des papayes, le tout enrobées de feuilles de bananiers et recouvert de bâches puis de terre pour cuire « à l’étouffée ». Une énorme cocotte-minute naturelle en somme.

Aux Marquises, il y avait aussi des sites sacrés avec des tiki (des sortes de totems en bois et en pierre) et des banians géants aux racines qui allaient jusqu’au ciel. Idéal pour grimper ou jouer à cache-cache, mais souvent bourré de moustiques.

Le séjour aux Marquises s’est fini en beauté : Moï, une Marquisienne costaude au grand cœur nous a fait découvrir son paradis d’enfance. L’endroit, Anaho, est une petite baie paradisiaque : hautes montagnes déchiquetées, grande plage protégée du vent, cocotiers, poissons multicolores dans les coraux. Nous y sommes arrivés par la mer au moment où des raies manta (les plus grandes, elles sont immenses) s’ébattaient non loin du bord. Avec masque et tuba, un peu effrayés quand même, nous sommes allé nager avec elles un par un avec Jérôme.

C’était superbe et impressionnant quand elles arrivent sur vous avec leur grande bouche ouverte pour respirer, vous voient au dernier moment et effectue un looping pour vous éviter !

Le soir, on a pêché les crabes de terre et les porcelaines à la lampe de poche. Et le lendemain, Moï nous a montré comment attraper des poulpes dans le corail à marée basse avec un crochet. Elle en a pris deux petits et un énorme que l’on a ensuite longuement battus et frottés sur les rochers pour les attendrir et retirer toute la sorte de glue qui les recouvre.

On les a mangé en brochettes, au curry et au lait de coco. Ca a été le meilleur repas du tour du monde (pour l’instant…). Seul problème de ce paradis : c’est bourré de nonos, des moucherons carnivores qui vous grignotent. Leurs morsures s’infectent et démangent pendant des semaines. Le seul remède, c’était de s’enduire d’huile de monoï (huile tirée de la noix de coco). Ils s’engluent dessus et meurent noyés, bien fait.

Huahine en demi teinte

Ensuite, on a dormi une nuit à Tahiti qui est comme une ville de banlieue au bord d’un lagon et on s’est installé pour quinze jours sur l’île de Huahine à une heure d’avion. On avait une petite maison moderne et des bons lits mais bof : pas d’animaux, pas de copains et un temps vraiment moyen : nuages, pluies, vent, éclaircies. C’est là qu’Ilan a fait un gros coup de déprime (« Marolles me manque, etc. »). En plus, on devait travailler beaucoup pour rattraper le retard des cours du CNED (déjà). Les parents ont bien aimé manger le poisson à la tahitienne (crû avec du citron et du lait de coco), nous moins. Seuls trucs sympas : il y avait la télé avec une chaîne de dessins animés genre «Télétoon », on a conduit un petit bateau à moteur pour se rendre sur les motu (îlots) du lagon, il y avait des anguilles sacrées (les ancêtres s’y réincarnent après leur mort !) énormes qu’on a nourri (très sympas) et on a aussi assisté au repas des requins, avec masque et tuba à moins de trois mètres d’eux dans l’eau. C’était des « pointes noires », des requins de lagon qui n’attaquent jamais l’homme. Enfin, il paraît…

Moorea : tout baigne

Remarque, de ce côté, on a fait mieux à Moorea, l’île jumelle de Tahiti, en forme de cœur. Là, on était carrément à un mètre des requins et on les a touché (Hannah, deux fois, Ilan : quatre fois, Jules : cinq). Après, on est allé dans un endroit du lagon où on avait pied et où les raies (de deux mètres à peu près) savaient qu’on venaient les nourrir. Il y en avait au moins une vingtaine, elles sont très gracieuses, très douces au toucher et vous grimpent dessus et vous mordillent quand vous avez du poisson. Ca, c’était vraiment génial. Tellement qu’on a demandé aux parents de le refaire le surlendemain : accordé !

Ensuite, on est repassé par Tahiti où on a vu les images des tours de New-York qui s’écroulent. On avait un peu peur qu’il y ait une troisième guerre mondiale. On a pas mal parlé de tout ça avec Sandra et Jérôme.

Nouvelle Zélande : au pays des trampolines !

Arrivés en Nouvelle-Zélande, la température n’était plus la même. Ici, dans l’hémisphère austral, septembre = mars. Donc, c’est le printemps.

Mais on vous le dit tout de suite : les Kiwis (surnom des Néo-Zélandais) ont tout compris : on a un grand camping-car pour voyager et dans tous les camps où on s’arrête, il y a des trampolines d’enfer et des jeux.

Partout, sur les routes, c’est moins drôle : il y a des opossum écrasés tous les cent mètres, ce sont leurs hérissons à eux. Et partout des fougères géantes (arborescentes), des canards et des mouettes qui s’approchent de vous pour que vous leur donniez à manger. Ce qu’on a fait à chaque fois. Le mobil-home, c’est très sympa, plus besoin de trimballer nos 170 kg de bagages et on va où on veut : au nord de l’île du Nord (la nouvelle Zélande est composée de deux grandes îles), dans la Bay of Islands par exemple.

C’est là qu’on a pris un bateau pour aller voir les dauphins. On en a vu plein qui ont joué autour de nous au moins une heure. C’était la plus grande espèce : les « bottlenose » (nez en bouteille) : 3,5 mètres de long. Impressionnant.

A Rotorua, c’est une zone volcanique intense (grosse éruption en 1991) : on se baignait dans des eaux souffrées très chaudes, on a vu des geysers et des piscines bouillonnantes (on a essayé de faire cuire un œuf en douce, mais ça n’a pas marché, pas assez chaud, en fait), des volcans de boue, des lacs de toutes les couleurs à cause des minéraux du volcan : bleu turquoise, jaune, vert, rouge… très beau d’après les parents. Donc beau.

On a vu aussi une grotte éclairée par des milliers de vers luisant et, enfin, après être passé en bateau sur l’île du sud : des baleines !

Trois en fait, des cachalots. Qui sont des baleines à dents qui mangent des poissons contrairement aux autres qui ont des fanons et se nourrissent de plancton. Elles restent à la surface une dizaine de minutes puis plongent pendant plus d’une heure (record : 2h 17mn) jusqu’à plus de deux mille mètres de fond.

Demain, on va essayer d’aller nager avec des dauphins. Mais notre animal préféré, c’est le kiwi, un gros oiseau lourdaud avec un long bec très mignon. Il ne vit qu’en Nouvelle Zélande et il est en voie de disparition. Il vit la nuit mais on en a vu dans deux endroits où ils les ont mis dans des maisons qui recréent la nuit pendant le jour. Enfin, vous avez compris.

Voilà. Tout ça, ça fait deux mois d’écoulés. Des fois on pense : encore cinq fois ça avant de rentrer (galère). Des fois on est content de vivre tout ça. Ca dépend des jours.

En tous cas, on sera content d’avoir de vos nouvelles.

A bientôt.

Hannah, Ilan et Jules Bourgine

 

Août 2001 : le Brésil

C’est un pays chaud avec plein d’arbres partout. Il y a beaucoup de petits villages où les gens vivent torse nu dans une seule pièce, avec des animaux dans la rue.

C’est drôle, car dans les Mc Do, les hamburgers sont servis avec de la Guarana ( la boisson nationale) et pas du coca. Les enfants ont un uniforme pour aller à l’école, en fait un tee-shirt qui ressemble à un maillot de foot. C’est d’ailleurs presque l’uniforme national.

Ce qui est drôle aussi c’est que papa se prononce « papaye » en portugais et que la papaye (le fruit) se dit Maman en portugais .

C’est un endroit où tu peux oublier ta Game Boy dans un village et la retrouver 5 jours après.

Dans les îles les eaux sont très chaudes et on trouve des milliers de crabes à marée basse.

Il y a des insectes énormes et super bizarres, comme des papillons aussi gros qu’une main d’adulte et des super fruits au petit déjeuner comme la papaye, le melon d’eau, les fruits de la passion. Pour boire, on perce une noix de coco jeune et on boit son jus à la paille. C’est le Coco gelado.

On trouve beaucoup d’enfants qui travaillent dans la rue : ils lavent des voitures, ils cirent les chaussures, vendent des cigarettes et du café à l’unité. Ils se précipitent partout pour porter les bagages pour quelques centavos. Ils vendent aussi des gâteaux dans la rue.

Ici, il existe des restaurants où l’on mange « au poids ». On met tout ce qu’on préfère dans une grande assiette et on la pèse. Il y a aussi des « Churasscaria », où pour un prix fixe, on mange toutes sortes de viandes cuites au barbecue à volonté. C’est rudement bon.

Juin 2001 : l'école buissonnière (suite)

Nouvelle réunion avec la directrice et les enseignantes des enfants, à l'école des buissons de Marolles en Brie.

Nous y avons mis au point notre mode de fonctionnement durant le voyage.

Nous communiquerons par mail. Les enfants de Marolles prépareront et enverront leurs questions aux nôtres en fonction des thèmes et pays retenus par leur maîtresse. Cela concernera en priorité la vie quotidienne : vêtements, habitat, loisirs, école, etc.

Du CP au CM2, toutes les classes participeront à ces échanges. Les élèves de Marolles nous entretiendront également en journalistes locaux de la vie marollaise.

De leur côté, Jules, Ilan et Hannah tâcheront de répondre à leurs questions et feront partager leurs états d'âme en direct. Didier, notre webmaster adoré sélectionnera les passages les plus intéressants de ces échanges et les mettra en ligne dans cette rubrique vouée à l’Ecole Buissonnière.

Les commentaires des enfants apparaîtront également sous forme d’enregistrements sonores sur notre site partenaire :
www.kidiweb.com

De plus, une carte immense va être installée dans la salle d'activité de l'école.

Ainsi, tous les élèves pourront y suivre le périple de la famille Trottemenu et localiser ses aventures.

"Les maîtresses ont joué le jeu à fond après notre retour du Canada : expo photos pour toutes les classes, visionnage du film et exposé interactif avec tous les élèves et nos gamins pour découvrir ensemble la vie sauvage dans le Grand Nord. C'est promis, ils vivront avec nous ce tour du monde !"

Nous avons rencontré fin novembre la directrice de l'école des enfants et leurs maîtresses. Toutes sont partantes pour garder le contact durant le tour du monde et dialoguer via notre site internet. Les enfants réaliseraient à cette occasion un travail pédagogique sur la vie quotidienne des enfants du monde...
Chic.

Le projet pédagogique

L'école évolue et va se transformer bien davantage encore dans les années à venir. De plus en plus, les nouvelles technologies vont permettre d'y aborder le savoir d'une manière différente, plus interactive et ludique. L'ordinateur et Internet y occuperont une place de choix. Hannah est la première à s'en réjouir, elle qui éprouve quelque difficulté à s'adapter au système actuel ...

Pendant tout le tour du monde, les enfants et leurs camarades de classe participeront ensemble à l'élaboration d'un site pédagogique. Le contenu de celui-ci sera en partie réalisé à partir du travail effectué sur place sur les "totems" de chaque pays : un paysage totem par pays, un animal, une plante, un objet, un métier, un plat, un outil, un conte, une musique, une valeur, etc ... illustrés par des images ou des séquences filmées. Le site sera enrichi depuis et par les camarades de classe et par tous les élèves qui désireront s'associer au projet, en France ou ailleurs ...

Les études

Durant toute la durée du tour du monde, les enfants continueront de suivre leur cursus scolaire par l'intermédiaire du CNED (Centre d'enseignement à distance) et grâce à notre assistance. Pour Jules et Ilan, cette année pas comme les autres interviendra durant la classe de CM2, pour Hannah, de CM1.

 

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